lundi 27 février 2012

Créer une carte de visite

Comme l'article créer un logo le suggérait, j'ai choisi le logo qui défini mon image promotionnelle. L'étape suivante consiste à créer ma carte de visite.

Mon logo s'inscrit dans un rectangle vertical. Il serait donc logique de l'inclure dans une carte rectangulaire, soit en motif principale sur une carte format portrait, soit en décoration sur le côté d'une carte format paysage. Mais pourquoi pas l'inclure dans un cercle ou un ovale ?

Voici trois designs que j'ai bidouillés avec l'aide du logiciel Photoshop en cours. Le lettrage était à l'origine écrit avec une police gratuite, mais partagée à des fins non commerciales. J'ai essayer de la modifiée pour me l'approprier. Mais j'ai finalement choisi de retranscrire moi même le lettrage. Les caractères sont de mon écriture. Je les ai vectorisés à l'aide de Photoshop.

Le modèle carré est imprimé des deux côtés, de telle façon que les informations pour me contacter sont à l'arrière de la carte.

Les informations contenues pas mes cartes de visite sont les suivante :
- mon nom
- la mention "Luthière" ou "Étudiante en lutherie"
- les informations nécessaires pour me contacter (adresse, # de téléphone, e-mail, blogue)


La forme de l'alto : l'alto à cut-away de Otto Erdesz

Otto Erdesz jouant de l'alto
Otto Erdesz était un luthier hongrois, qui a longtemps travaillé en Israël avant de venir au Canada. Il est décédé en 2000. Il est aujourd'hui connu pour ses altos à "cut-away". Il a fabriqué 35 de ces instruments depuis les années 1970.

Alto de dos, Otto Erdesz
La forme de ces instruments permet au musicien de jouer de plus grand instrument avec une plus grande facilité. Ils sont dit avoir une très forte projection et un son équilibré. La nouvelle forme est réputée pour atténuer les sons stridents des aigües qui occurrent généralement avec les altos.

Alto de face, Otto Erdesz
Malgré tous ces bienfaits sur le son de l'instrument, cette nouvelle forme a été mal acceptée par les musiciens. Et le luthier aurait ainsi dit à son élève, Joseph Curtin :
"Il serait tout aussi aisé de leur vendre des altos avec une excroissance aux épaules."
Pourtant tous les instruments qu'il a fabriqués sont encore aujourd'hui joués de par le monde. Et de nombreux luthiers fabriquent des altos à cut-away.





Pour en savoir plus, lisez l'article écrit par son élève et ami Joseph Curtin, "Otto Erdesz Remembered" dans la revue The Strad de novembre 2000.

dimanche 26 février 2012

La forme de l'alto : l'alto à cut-away de Gerald Stanick

Gerald Stanick est un altiste. Il a joué dans plusieurs orchestres et dirigé plusieurs écoles de musique en 76 ans. Il dirige depuis 1980 le Vancouver Violin Shop, où il vend les instruments de plusieurs luthiers canadiens et nord-américain, et emploie plusieurs luthiers dans leurs ateliers. C'est avec les luthiers Alan Balmforth et John Newton qu'il a cherché une nouvelle forme pour l'alto.

Lorsque son alto a été brisé en 1978, le luthier Carl Becker a réalisé des plans de l'instrument. C'est à partir de ces plans que les nouveaux altos ont été dessinés.  De ce qui était un alto Maggini des alentours de 1600, est devenu un instrument moderne.

Daniel Scholtz et son alto
La plupart des copies ont un cut-away à l'épaule droite. Les cornettes sont plus ou moins marquées. Et certains instruments ont, comme l'alto de Daniel Scholtz, un cut-away de part et d'autre de l'instrument. Certains instruments ont les éclisses incurvées vers l’intérieur de l'instrument au niveau du bouton.

Tous les instruments réalisés mesurent entre 400 et 430mm de longueur de caisse. Leurs cordes vibrantes oscillent entre 350 et370 mm.

Pour plus de renseignements sur Gerald Stanick, consultez l'article "Prairie-grown Talent", de E.M. Allen, publié dans le magasine Strad de juin 1994.

Créer un logo (4) : choix

J'ai travaillé pour l'instant sur six différents logos. J'ai mené chacun d'entre eux à un design que j’apprécie. Mais mon logo ne peut pas avoir six designs différents. C'est pourquoi j'en arrive à l'étape la plus difficile : le choix !

De six, j'ai commencé par limiter mon choix à trois logos.

Puis j'ai fait un sondage : 3 votes -      1 vote -             7 votes

J'ai pesé le pour et le contre de chaque argument en faveur et en défaveur de chaque logo. Et j'ai décidé, qu'en effet le troisième représente mon approche de la lutherie, et de la musique, et de la vie en générale. Il est très dynamique, il n'est pas limité par une approche rigide de l'instrument, et démontre une largue pointe d'humour. Il a été le logo que mes interlocuteurs ont le plus retenu. Et l'argument du plus mémorable est un bon argument pour le choix d'un logo.

Le client ne choisi pas son luthier en fonction de son image promotionnelle mais bien de son travail. C'est pourquoi mon logo doit aider à me démarquer des autres. A faire en sorte que le client se souvienne de moi. Même s'il regardera en priorité la qualité de mon travail, et le rapport qualité-prix de mes prestations.


vendredi 24 février 2012

Créer un logo (3) : développement

Après avoir réalisé plusieurs logos, je les ai retravaillés. Je les ai vectorisés avec Photoshop. Et j'ai réalisé des grilles de logos. 

Chaque grille contient le croquis original ainsi que ses déclinaisons.

Grille Logo A, Eloïse Marcastel
Le logo A représente une volute et des chevilles. Il est très stylisé, et ressemble à un a commercial @. Il est possible d'y intégrer du texte autour comme en dedans.

Grille logo B, Eloïse Marcastel

Le logo B représente un archet qui passe sur une corde. Il est aussi très stylisé, mais c'est aussi mon design le plus simple.

Grille Logo C, Eloïse Marcastel

Le logo C est un violon (violoncelle ?) qui se joue lui même. Il est à la fois simple et compliqué. Il comporte beaucoup de détails, ce qui le rend peut-être peu lisible.

Grille logo D, Eloïse Marcastel

Le logo D est une cheville dans laquelle s'inscrit mon nom. Il est simple. Et le texte peut être modifié facilement.

Grille Logo E, Eloïse Marcastel

Le logo E est un demi-violon sur lequel est inscrit mon nom. Il est stylisé, et difforme. J'aime beaucoup la forme des ffs, et la volute qui s'éloigne de l'axe central. L'aspect visuel est très souple, presque élastique. Et ce malgré le sujet qui est très rigide.

Grille logo F, Eloïse Marcastel

Le logo F est un filet de dos, qui prend la forme de ma signature d'artiste en deux Ls enlacés. Je l'ai par la suite modifié, pour que le second L devienne un E. Le logo est alors plus lisible.

Créer un logo (2) : signature

Un logo est une signature. C'est une marque qui reconnait l'objet sur lequel elle est apposée comme de ma conception, de ma fabrication. C'est pourquoi dans l'exercice de création de mon logo, j'ai travaillé sur ma signature.

Logo F, Eloïse Marcastel
Logo B, Eloïse Marcastel
J'ai déjà une signature d'artiste, qui consiste en deux L entrelacés (à gauche). Sur chacun de mes croquis, elle est associée avec un symbole représentant un archet sur un corde vibrante (à droite). Ces signatures sont pour moi fortement associées au dessin, au croquis ou à l'aquarelle. Pas à la lutherie.

J'ai voulu un logo qui me représente en tant que luthière. J'ai donc cherché de l'inspiration. J'ai trouvé plusieurs logo de luthiers. Leur principal point commun est d’intégrer un élément de lutherie dans leur logo. Que ce soit un outil (souvent une noisette) ou une partie de l'instrument.

J'ai donc fait une série de croquis qui se basent sur part ou tout d'un instrument. J'ai tout de suite mis de coté les logos plus traditionnels. Je ne me reconnais pas dans des tracés réguliers, géométriques. J'avais besoin de lignes courbes, fluides, souples et interrompues. J'avais besoin de formes stylisées.

Au final j'ai retenu six croquis, que je vais retravailler.

mardi 21 février 2012

Les dimensions de l'alto (4) : mon futur alto

Alto, Gasparo da Salo
Dans le cadre du cours Dessin de Lutherie II, nous allons dessiner les plans d'un instrument de facture classique. Nous avons déjà travaillé avec la copie de plan à la main, dans le cours Dessin de Lutherie I. L'instrument que nous allons dessiner sera original, car si nous partons d'instruments existants nous les modifions pour correspondre à nos goûts et à des mesures de lutherie contemporaine.

Après plusieurs semaines de recherches et d'accumulations de données, nous sommes arrivés à la phase de dessin. Je me suis basée sur un alto de 1570 de Gasparo da Salo. A l'aide de Photoshop, nous partons d'une image de l'instrument original à taille réelle, puis nous modifions ce que nous souhaitons.

Mon alto, Eloïse Marcastel
Mon alto a gardé la longueur et la largeur du bas de l'instrument original (soit 410 et 250mm). J'ai resserré les Cs, et les épaules. J'ai descendue les cornettes et le diapason (maintenant à 223 mm au lieu de 197mm). J'ai changé les cornettes du bas, et les ffs.

Ce qui n'est maintenant qu'un montage photo, sera bientôt retravaillé avec AutoCad, pour créer un plan précis et détaillé de mon futur alto.

lundi 20 février 2012

Créer un logo (1) : inspirations

Logo, John Eric Traelnes
Logo, Stéphane Bodart
Dans le cadre du cours Projet et Signature, nous devons créer un logo. Ce doit être un symbole personnalisé qui nous représente. Il peut aussi représenter notre spécialité.

Logo, Thomas Hummel
J'ai commencé par chercher de l'inspiration dans les logos déjà existants. Voici quelques exemples.

A l'aide de matrices de réflexion, j'ai pu déterminer quels éléments de langage visuel je souhaitais utiliser. La ligne courbe, fluide, et les formes figuratives sont des éléments récurant dans mes travaux.

Logo, Jérome Dariel
J'ai plusieurs cartes d'affaires de luthiers dans mon portefeuille. Et celles que j'aime le plus sont particulières. La première est celle de Bruno Dreux, luthier à Orléans. On y voit un homme crayonné dont le visage est remplacé par un violon entouré de pointillés. La seconde est celle de Florio Damien, luthier à Périgueux. Elle se présente comme une carte postale en noir et blanc, où on le voit travailler dans son atelier. Je ne les ai malheureusement pas en format numérique.

A ce moment de ma réflexion, mon logo n'est pas encore défini. Mais les différentes étapes de sa création vont suivre.


dimanche 19 février 2012

Ma production : un Hardingfele ?

Projet Dessin et Création, Hardingfel
e
Dans le cadre du cours de seconde session Objet et contexte, j'ai fait la découverte d'un instrument particulier. C'est un drôle de cousin scandinave du violon : le Hardingfele. J'ai eu un coup de cœur pour cet instrument traditionnel norvégien.

Le Hardingfele, ou Harding Fiddle pour les anglophones, ou encore violon de Harding, est un instrument à corde frotté. Il a la forme générale d'un violon baroque, et en général plus de cordes sympathiques que de cordes frottées. Il est décoré d'incrustations de nacre, et d'un volute en forme de tête de lion, la gueule ouverte.

Hardanger fiddle, Salve Haakedal
La différence la plus marquante avec le violon se situe au niveau des ouïes. En effet les pattes de ses FF vont se situer au dessus de la voute à l'olive du haut, et à l'intérieur de la voute à l'olive du bas. Si cette caractéristique n'est pas très visible sur mon rendu de dessin par ordinateur, elle est plus franche dans le travail de Salve Haakedal. Il a la gentillesse de partager sa technique pour donner à ses ff leur forme si particulière.

Dans le cadre du cours Projet et Signature, nous devons dessiner notre projet final. Nous le construirons ensuite en sixième session, dans le cadre du cours Instrument contemporain. Je ne suis pas particulièrement inspirée par des instruments électriques. Et je vais me fabriquer un alto en cinquième session. Je suis donc en train d'envisager le Hardingfele comme un potentiel instrument final... A suivre !

samedi 18 février 2012

Ma production : conception du violon Steam' (2)


La seconde version de mon concept est plus aboutie. L'une des contraintes du second devoir était d'allier des caractéristiques formelles et factuelles de deux époques. Travailler avec le style Steampunk m'a permis de réduire le travail au moins au niveau formel.

Violon Steam'  Eloïse Marcastel
J'ai alors choisi un instrument électro-acoustique. La table et le fond sont ici gravés. Le fond représente les révolutions simultanées de la Lune et de la Terre. J'ai voulu illustrer les révoltions du Printemps Arabe avec cette Lune qui tourne autour de la Terre. Et la Terre qui tourne autour du Soleil est à l'image des révolutions vertes qui ont suivi la catastrophe de Fukushima, et du mouvement planétaire des Indignés. Le Soleil serait décoré de feuille d'or, la Lune de feuille d'argent, et la Terre de cuivre.

Les éclisses sont en érable ondé, sur lequel est collé en bas-relief une pieuvre en amarante : c'est le Kraken qui attaque le Nautilus de Vingt-Milles Lieues Sous les Mers.  Ce dernier, en noyer noir, est sous attaque au niveau de l'épaule droite de mon violon, dans le cut-away. Et l'une des pattes du Kraken s'enroule autour de la prise jack.

La table est décorée de formes géométriques d'engrenages. Quoi de plus simple pour représenter l'engouement pour l’industrialisation du début de la Révolution Industrielle que les engrenages et les rouages qui font fonctionner ses machines ?

Le cordier est en cuivre, ajouré de motifs souples du début de l'Art Nouveau. La conception n'étant jamais finie avant que l'objet soit réalisé, j'ai pensé ajouter une épaule amovible au niveau du cut-away. Elle serait en platine ou en un autre métal assez solide pour pouvoir être stable et, mise et remise sans se déformer. Elle aurait le même genre de motifs que le cordier, comme un clin d’œil. Et pourrait être enlevée si le musicien souhaite jouer plus facilement dans les aigües ou replacée si le musicien veut avoir une sensation de jeux plus proche d'un instrument classique.

La volute est un visage de femme les yeux clos. Le chevillier est creux, les chevilles sont installées avec un mécanisme semblable au mécanisme de chevilles de contrebasse.

Le cut-away est à la fois un clin d’œil aux musiciens Steampunk qui jouent une musique moderne. Il leur faut donc un instrument moderne, détaché du modèle classique. Et c'est aussi un choix personnel, reflet d'un goût prononcé  pour des instruments aux formes libres et modernes.

Maintenant, la prochaine étape sera la fabrication...

vendredi 10 février 2012

Les dimensions de l'alto (3)

Alto Violetta, Amati
La Cité de la Musique de Paris a une base de donnée internet du contenu de sa collection. C'est un outil très utile quand l'on recherche la forme que l'on veut donner à un nouvel instrument. Voici trois altos de leurs collections qui m'ont tapé dans l'oeil.


1°) L'alto Violetta, Andrea Amati, 1570-1580.

C'est un petit alto de 397mm. Il est assez large au niveau des hanches (230mm). C'est un instrument qui a été modifié en largeur.
Alto, Vuillaume



2°) Alto, Jean-Baptiste Vuillaume, 1829.

Cet alto est encore plus petit : 387mm. Il est inspiré du Petit Patron de Stradivarius. Le diapason est court à 210mm.
Alto, Guersan



3°) L'alto Viola, Louis Guersan, 1753.

Cet alto est lui un grand alto avec 425mm. Il n'est pas très large proportionnellement à sa longueur, avec 250mm aux hanches.


jeudi 9 février 2012

Les dimensions de l'alto (2)

Le luthier américain William Bartruff a restauré plusieurs altos de l'époque baroque. Après avoir eu plusieurs instruments entre ses mains, il s'est rendu compte d'un fait surprenant. La plupart des altos fabriqués en Italie après 1620 sont des copies d'un alto des frères Amati. Ces altos mesurent tous 16 pouces (en longueur de caisse) ou 406 mm.


Alto Modena,
Frères Amati 1620
La forme de l'alto n'est pas figée comme celle du violon. En effet pour celui-ci il est admis qu'un violon mesure 365mm de longueur de caisse au maximum, 360mm dans la plupart des cas. Pour un alto cela varie de 380 à 480mm. Mais ces derniers sont très rares. Les instruments fabriqués et utilisés par les musiciens varient entre 380 et 430mm actuellement. Et la majorité se situe entre 400 et 415mm.

William Bartruff émet l'hypothèse que ces altos sont des copies dans son essais L'alto Viola. L'alto original serait un instrument des frères Amati fabriqué en 1620. Il a fabriqué plusieurs copies de cet instrument. Et les décris comme :

"Chacun a la facilité et la force d'émission que je souhaite trouver dans un bon alto. Même la copie du Guadagnini a le même caractère que l'original. La forme est porteuse de l'intention dans ce cas là !"

Ces informations sont très pertinentes pour la réalisation des plans de mon alto, pour mes cours de dessin de lutherie et de lutherie classique !

mercredi 8 février 2012

Les dimensions de l'alto (1)

Plan d'un violon
Le plus gros dilemme que l'on rencontre en dessinant un nouvel instrument concerne ses dimensions. Quelle longueur de caisse ? Quelle longueur de corde vibrante ? 

La première solution est de copier un instrument existant dans son ensemble. On peut alors le choisir pour son esthétisme mais il est plus recommandé de le choisir pour sa sonorité. C'est en effet le critère sur lequel le musicien se basera lors de son acquisition.

La seconde solution est de copier plusieurs instruments. Le bas de celui-ci, les cornettes de celui-là, le haut d'un autre. Mais il faut alors choisir les dimensions que l'on veut donner à notre instrument. On constitue alors une base de données. Quelles sont les dimensions que les luthiers ont données à leurs instruments ? Et l'on part du principe que ce qui fonctionne est copié par les voisins. Alors ce qui ne fonctionne pas n'est qu'anomalie dans une liste de dizaines de mesures. 

Mais voilà, ce qui fonctionne n'est parfois que question de mode. Par exemple : le retournement du manche et la longueur de la touche proposés par Vuillaume au XIXe siècle. Ces changements ont permis aux musiciens de jouer avec plus de virtuosité. Mais proposé un siècle plus tôt, ils n'auraient pas eu le même succès. La musique ne nécessitait pas de grands démanchés.Les musiciens du XIXe siècle ont cherché plus de virtuosité, plus de techniques de jeux. Et ces nouvelles formes ont aidé à mettre en œuvre ces techniques.

lundi 6 février 2012

Ma production : conception du violon Steam' (1)

Dans le cadre de plusieurs cours de deuxième année, nous avions à concevoir le design d'un instrument. Par un "heureux" hasard j'ai réussi à réutiliser le concept que j'ai développé pour le cours Conception et Créativité au cours Objet et Concept II.

Violon Korrigane Eloïse Marcastel
Le premier exercice consistait à dessiner un instrument pour la micro-brasserie la Korrigane, à Québec. Je me suis inspirée de l'ambiance des salles assez sombres, avec des fenêtres arrondies. Les matériaux prédominants étaient le bois, le cuivre et la céramique. J'ai pensé très vite au style Steampunk, ce qui s'est confirmé en apprenant l'origine du nom la Korrigane. En effet il est tiré d'un goélette de la fin du XIXe siècle.

Le Steampunk excelle à vouloir coupler des objets actuels à un design hybride entre le Romantisme et une étincelle futuriste. Mais le violon électrique Steampunk existe déjà !  Il a été bricolé à partir d'un violon Yamaha Silent, et il clignote ! Par Molly Friedrich.

J'ai voulu que mon violon soit acoustique. Le style Steampunk est devenu esthétique et non plus formel. Dans sa première version, les motifs sont gravés sur la table, et les chevilles sont des clefs anciennes insérées dans des boutons d'ébène.