J'ai donc utilisé Google Book, pour trouver des références assez anciennes et exostives pour de donner une bonne base de départ. J'ai donc pu consulter plusieurs manuels anciens faisant référence à l'Orcanette. Cependant ces références appartiennent plus aux domaines de la teinture des tissus et de la pharmacie, un peu de cosmétique, mais pas du tout de la lutherie.
Leçons élémentaires de chimie partie 2,Faustino Giovita Mariano Malaguti |
- l'éther,
- les sels de fer, pour du violet
- l'huile. pour du bleu
Nouveau manuel complet du fabricant deproduits chimiques, G. Eugène Lormé |
Cet extrait est très précis. Il donne des indications sur ce que je ne dois pas utiliser. Et surtout il donne beaucoup de nouveaux ingrédients :
- l'alcool
- l'éther
- la soude ou la potasse pour du bleu
- l'étain pour du cramoisi
- les sels de fer, pour un gris-violet
- les sels d'alumine pour un violet.
Manuel du fabricant d'indiennes, L.J.S. Thillaye |
Traité de chimie organique, Justus von Liebig |
1) extraire le colorant avec de l'éther
2) dissoudre le colorant avec de l'alcool, l'éther, l'huile, ou l'essence.
3) - étain pour un cramoisi
- plomb pour un bleu
- fer pour un violet
Encyclopédie méthodique Volume 5 |
Ce dernier extrait est cité comme référence dans beaucoup de textes que j'ai consultés. Il donne des indices sur la qualité de l'orcanette (et déjà celle de l'école qui vieillit dans le placard depuis au moins 15 ans part avec mauvaise mine). Les ingrédients qu'il cite sont :
- l'alcool
- l'huile de noix
- l'essence de térébenthine.
Maintenant que j'ai plusieurs pistes et directions pour mes expériences, je vais pouvoir décider quoi utiliser, comment et avec qui !
Je suis comme un alchimiste médiéval, mais je n'essaie pas de faire changer le plomb en or, juste l'orcanette en pourpre.
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